Après «  Les premiers pas de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France. De l’Union française à Bandung  : 1950-1955  » paru en 2003, Amady Aly Dieng vient de publier chez L’Harmattan un deuxième volume sur les grands combats menés par le mouvement estudiantin africain en France, de 1955 à 1960.

L’ouvrage d’Amady Aly Dieng, «  Les grands combats de la Feanf  : de Bandung aux indépendances, 1955-1960  », publié chez l’Harmattan, a été présenté, mercredi dernier, par le Pr. Boubacar Barry comme «  un témoignage sur les différentes facettes de la fédération des étudiants d’Afrique noire et non une autobiographie  ». Selon lui, M. Dieng, enseignant à la retraite de l’Université de Dakar, a présenté les différentes facettes de la Feanf, ses positions par rapport aux luttes pour l’accession des pays africains à l’indépendance, ses relations avec les organisations politiques et syndicales d’Afrique noire, etc. A travers dix chapitres, l’ouvrage traite des thèmes relatifs aux organisations politiques des étudiants africains en France, aux activités internationales de la Feanf, etc. Une analyse objective des faits par un intellectuel reconnu comme ayant le sens aigu de la critique et qui a su briser les cloisons de l’Ucad. En effet, docteur ès Sciences économiques, M. Dieng a enseigné au département de Lettres et Sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), etc.

En présentant l’ouvrage de M. Dieng, un deuxième volume sur cette organisation des étudiants africains en France (après «  Les premiers pas de la Feanf, de l’Union française à Bandung - 1950-1955  » paru en 2003 chez le même éditeur), le Pr. Barry a affirmé que l’auteur ouvre des perspectives de recherches et de réflexions pour les acteurs de cette époque, mais surtout pour les générations suivantes. Amady Aly Dieng, qui fut tour à tour secrétaire général puis président de la Feanf, a d’ailleurs invité tous les anciens de cette fédération d’étudiants africains en France à faire leurs mémoires, un tant soit peu. Un appel entendu par Boubacar Ly et Maguette Thiam, deux anciens de la Feanf, présents mercredi dernier à la cérémonie de présentation du livre. Ils ont pris la parole pour porter des témoignages sur cet «  ouvrage objectif  » publié par leur camarade.

Omar DIOUF