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9 décembre 2013

MANDELA

MONDE -  le 6 Décembre 2013

 Gilles Langoureau: "Ce genre de héros ne meurt jamais"

 

 

En 1986, le chanteur et plasticien Gilles Langoureau clamait "Apartheid, tout le monde est là !"qui deviendra l'hymne de la jeunesse française organisée pour la libération du leader Sud-Africain.

Les droits de sa chanson cédés au Mouvement des Jeunes Communistes (MJCF) serviront à financer la campagne nationale. Jusqu'a la libération de Madiba.

 

Comment avez-vous appris le décès de Nelson Mandela?

Gilles Langoureau. Sur les réseaux sociaux. Si je savais qu'il était très malade depuis plusieurs mois et que je m'attendais à cette annonce, elle m'a tout de même fait un choc.

 

Qu'est-ce qui vous séduisait en lui?

Gilles Langoureau. Mandela incarnait un esprit de résistance, de dignité de l'homme, de lutte contre toute forme d'Apartheid, contre le racisme aussi. Autant de combats qui sont toujours d'actualité, notamment en France. Ses combats d'hier résonnent aujourd'hui encore. En plus, il ne s'est pas battu que pour lui, ce n'était un pas un combat égoïste, mais altruiste, de partage.

 

Avec cette disparition, une page se tourne?

Gilles Langoureau. Non, je ne pense pas. Mandela et ses combats représentent une leçon pour l'avenir. Il n'a jamais entretenu de compromission avec qui que ce soit, il a involontairement accepté son sort durant 30 années alors qu'il aurait pu sortir en acceptant de fermer sa gueule. Ce genre de héros ne meurt jamais. Mandela restera dans les consciences populaires et sera à jamais un symbole pour la jeunesse et pour les plus anciens restés fidèles à leurs idéaux de jeunesse. 

 

Quel souvenir gardez-vous de cette période de lutte pour sa libération?

Gilles Langoureau. Je me souviens quand les Jeunes Communistes m'ont demandé de chanter a capella, devant l'ambassade d'Afrique-du-Sud. C'était à Paris, en 1987, si mes souvenirs sont bons. Pendant que je chantais devant 3.000 manifestants, juché sur le plateau d'un camion, des jeunes taguaient les murs de l'ambassade. Ce sont des moments forts. 

 

Et vous souvenez-vous de sa libération?

Gilles Langoureau. J'étais chez moi, face à la télévision. J'ai vécu ce moment en direct. Moment où il s'est avancé droit, grand, fier malgré ses trente années de captivité… [émotion]. Il marchait debout, main dans la main avec son épouse… Quelle émotion.

 

Vous n'êtes donc pas surpris par l'importance des hommages rendus depuis l'annonce de sa disparition?

Gilles Langoureau. Non, sauf pour les larmes de crocodiles de certains médias en continue, alors que leurs congénères traitaient les militants de l'ANC de "terroristes". Tous ceux-là ont apporté leur soutien à Mandela au moment où il est sorti de prison! N'oublions pas que Reagan, Thatcher et Barosso avaient voté contre une résolution des Nations Unis réclamant sa libération. Depuis le début, seul le Parti Communiste en tant que parti s'est battu pour cette libération.

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